Franco-mauricien, je suis né à Maurice et j’y ai suivi une scolarité en anglais, puis étudié à l’université en France jusqu’à l’agrégation.

J’ai enseigné cette langue en France au collège, lycée, greta, faculté et en entreprises notamment. J’ai élaboré une méthode, écrit un manuel et fondé ECM par passion, pour transmettre (voir ci-après dans cette brochure).

Mon unique but est de vous faire progresser en anglais, en immersion dans un cadre paradisiaque.

La Méthode Mauricienne (Véhiculaire)

On m’a souvent posé la question : qu’est-ce que la méthode mauricienne ? Je vais essayer d’y répondre de manière simple et concise car la version plus détaillée se trouve dans le manuel.

D’abord, il s’agit de faire la distinction entre l’anglais véhiculaire (d’où le titre du manuel) et l’anglais vernaculaire. L’anglais est parlé dans tellement d’endroits dans le monde, qu’on peut s’interroger quant à ce qui est le véritable anglais, authentique par opposition aux autres, et qui le parle. Est-ce l’australien du bush, le paysan texan ou le chasseur du fond de l’Alaska ? Tous parlent anglais mais lequel peut dire qu’il parle le vrai anglais ; ils parlent un anglais vernaculaire qui est leur langue maternelle, et qui est aussi valable, aussi « anglais » que les autres. Ce sont aussi des natifs de langue anglaise.

A l’île Maurice nous avons toujours enseigné, appris, écrit et parlé un anglais véhiculaire, c’est-à-dire un anglais standard parlé et compris partout dans le monde et très souvent employé par des étrangers dont ce n’est pas la langue maternelle. L’anglais véhiculaire mène, après un séjour parmi les natifs, à un anglais proche des natifs.

Anecdote : dans un manuel scolaire de 1ère en France, il y a une leçon avec de l’anglais cockney parlé au coeur de Londres. Voilà exactement un exemple des erreurs que l’on fait dans l’enseignement de l’anglais. Il y a même des anglais ‘pur jus’ qui ne comprennent pas le cockney English parce qu’il a une prononciation typique et incompréhensible : en France, il est enseigné aux élèves de Première. Et nous, avec ECM, nous préférons l’anglais véhiculaire, qui propose une prononciation standard, compréhensible par tous.

Le second point tient à la nature de la langue anglaise. Dans l’introduction du manuel, il est expliqué que la langue anglaise n’est pas une langue grammaticalisée mais idiomatique. En France, l’enseignement de l’anglais a été calqué sur l’enseignement des langues mortes – le latin par exemple – et on passe beaucoup de temps à « faire de la grammaire ». Or, Ce n’est pas parce que l’on maîtrise les règles de grammaire que l’on peut les réutiliser spontanément dans une conversation, ce que l’expérience démontre aisément. Contrairement à la langue française ou allemande, il n’y a pas d’accord à faire en anglais, il n’y a pas de masculin / féminin, les conjugaisons sont plus simples, etc…

C’est pourquoi la méthode véhiculaire s’affranchit de cette complexité d’emblée, et plonge l’apprenant dans de l’anglais simple mais avec des tournures idiomatiques et avec des nuances à faire pour éviter tout contresens. Un système de questions réponses (expression semi guidée) permet à l’apprenant de se familiariser avec le fonctionnement de cette langue et s’approprier déjà les structures.

Il y a un peu de traduction dans le manuel au début, mais qui est surtout pour mettre en garde contre les contresens trop souvent rencontrés. Mais cela m’amène enfin à évoquer la question du vocabulaire : dans toutes les langues, on fonctionne avec environ 200-250 mots dans la vie courante, les mêmes mots qui reviennent tout le temps et il s’agit de mémoriser / maitriser ces mots; ce que nous faisons dans notre méthode. Or dans les manuels d’anglais en France on rencontre souvent des mots rarement utilisés et inversement des mots / expressions idiomatiques souvent employés n’apparaissent pas.

Voilà pour l’essentiel en quelques mots de la méthode mauricienne, qui en privilégiant l’efficacité, la simplicité et l’opérationnalité permet de rapidement parler et écrire l’anglais, échanger, se faire comprendre. Et je le précise, ce n’est pas un anglais approximatif ou bas de gamme du tout, et vous serez à même de réussir tous les tests de niveau et de compétence. Vous aurez simplement évité de vous empêtrer dans les complexités inutiles pour un primo-apprenant, que vous pourrez découvrir plus tard en approfondissant (avec nous si vous voulez d’ailleurs).

Je ne peux pas détailler ici d’avantage la méthode, ce serait trop long, mais tout est encore mieux expliqué dans l’introduction du manuel que j’ai écrit pour ECM. Au plaisir de vous voir avec celui-ci entre vos mains lors de nos formations et séjours linguistiques.

Prof. A.H. Noordally

Ce que nous vous proposons

Il s’agit d’apprendre un anglais simple et véhiculaire, de le comprendre et de l’utiliser sur place pour communiquer tous les jours de votre séjour.

Vous vous débarrassez ainsi de cette peur de parler, de ‘se jeter à l’eau’ parce que l’on a peur de faire des fautes et qu’on n’a pas un anglais parfait. Petit à petit au fil des jours vous prendrez plaisir à pouvoir vous exprimer dans un anglais véhiculaire courant et il s’installera une dynamique positive qui vous fera faire des progrès que vous n’aurez jamais espéré faire ailleurs.

Après, plus loin dans votre formation vous pourrez envisager alors de vous diriger vers un anglais authentique, celui parlé par les natifs de langue maternelle anglaise.

Vous aurez une évaluation à la fin de votreformation linguistique pour attester les progrès effectués, et pour vous permettre de vous situer sur l’échelle du Conseil de l’Europe.